Allah miséricordieux ?
- ASVI
- 1 août 2024
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Répétée comme un mantra dans le Coran et les cinq prières quotidiennes, la notion de miséricorde divine est très présente dans l’islam. Allah est « le Très miséricordieux, le Tout miséricordieux ». Regardons cela de plus près.
De manière générale en Occident, la miséricorde est à la fois compassion, indulgence, amour inconditionnel. Au sens chrétien, le pardon de Dieu est accordé malgré les péchés. Rien de tel en islam : l’amour d’Allah n’est pas gratuit.
Certes, le Coran affirme que le Dieu des musulmans « pardonne tous les péchés » (39:53). Mais alors qu’aucun exemple concret n’est donné pour illustrer cette mansuétude, tout le Coran la contredit, et même souvent dans les versets qui se concluent par « Car Allah est miséricordieux » ! . Les ennemis du Dieu de l’islam – c’est-à-dire tous ceux qui ne croient pas en lui – sont inlassablement maudits, insultés, promis à un « châtiment douloureux » en enfer.
Non seulement Allah, contrairement au Dieu chrétien, ne pardonne pas aux « pécheurs », mais la définition de ceux-ci recouvre une infinité de comportements dont le pire est de refuser de se soumettre totalement à lui. Lui associer d’autres divinités – comme Jésus et le Saint-Esprit – est « plus grave que le meurtre ».
« Nous vous pardonnons, afin que vous nous soyez reconnaissants » (2:51)
Allah peut aimer ses créatures, mais à quel prix ! En effet, il « achète les croyants » en échange du paradis (9:111) et les récompense en échange de la foi en lui ; il ne les a créés que pour qu’ils l’adorent (51:56). Il leur réserve un terrible châtiment s’ils commettent le crime de ne pas croire exclusivement en lui. Car Allah « hait les infidèles », ceux qui doutent de lui. Il les nomme mécréants, injustes, hypocrites, méchants, pervers…
Lire ou réciter le Coran, vivre en musulman, c’est être sans cesse rappelé au danger de s’écarter de la voie droite (la charia), seule autorisée. Celle qui consiste à être esclave d’Allah. Dans l’islam, l’amour divin s’apparente donc à une promesse de non-agression accordée par un tyran en échange de l’obéissance absolue.