top of page

Juin 2019 - Un collectif d’auteurs vient de publier une analyse fouillée du processus d’islamisation de la France durant les quarante dernières années. L’ouvrage se réfère à une quantité de discours, déclarations, écrits et prises de position émanant de politiciens, journalistes, universitaires et responsables associatifs. En 674 pages, ses auteurs ne rapportent que des faits dûment vérifiés, suivant une chronologie annuelle.

J’avoue être sorti de cette lecture épuisé, consterné et incrédule. Car ce ne sont pas tant les exigences communautaristes des musulmans qui choquent – après tout, ils ne font que profiter de notre faiblesse – mais l’attitude des Français non musulmans qui ont pignon sur rue.

Première remarque, il n’y a guère de différences entre droite et gauche dans cette course à la soumission. En 1979, première année analysée, l’ayatollah Khomeiny rentre en Iran, après avoir quitté son exil de Neauphle-le-Château, où il réside depuis l'année précédente, dans un avion d’Air France affrété par le Gouvernement français.Naïf, et surtout ignorant de la nature de l’islam, Giscard d’Estaing pense de la sorte tirer avantage de son soutien à un homme qui se moque éperdument de la France. Toute une faune de sociologues et de philosophes, dont Michel Foucault, encense la révolution iranienne et Libération se livre à des contorsions intellectuelles pour prouver aux Français ébahis que le nouveau pouvoir iranien unit en son mouvement marxisme et islam. Elle doit rapidement déchanter lorsque les premiers homosexuels et opposants sont exécutés et que les femmes doivent se couvrir de pied en cap.

La théocratie chiite, en dépit des rivalités avec le sunnisme, constitue un formidable instigateur de revendications communautaristes en Europe, en France notamment, cela en raison de la faiblesse, pour ne pas parler de la veulerie de ses dirigeants. C’est bien connu, aucun politique n’aime être taxé de raciste. Les « associations », SOS racisme en tête, le comprennent dès lors très vite. La tactique est désormais simple : on exige et si l’autorité ne répond pas à l’exigence, on traite le responsable, ministre ou fonctionnaire, de raciste.
L’effet est immédiat. Toute analyse, toute critique de la praxis de l’islam est progressivement considérée comme une insulte aux musulmans, donc est raciste. Idem pour toute question qu’oseraient poser les mécréants que sont les non-musulmans. L’évolution de ce processus, année après année, est inéluctable. Les prises de position les plus incroyables proviennent de sociologues qui expliquent aux Français qu’ils doivent s’adapter aux coutumes des «migrants». C’est ainsi que la polygamie est acceptée par le Conseil d’Etat en 1980 dans un simple arrêt, au prétexte qu’il faut respecter le mode de vie d’une famille malienne qui la pratique, cela sans que n’ait été lancé le moindre débat. Ces dérives reçoivent le soutien d’associations représentatives des migrants, SOS racisme par exemple, dont la fondation en 1984 a été pilotée par l’Elysée et dont le financement est assuré par le riche homme d’affaires Pierre Bergé.

Pourquoi cette collusion gauche-droite ? A gauche, au sein de la gauche à la Mélenchon, on ne pardonne pas à la classe ouvrière française de ne pas avoir accepté la Révolution en 1968, au profit d’un plat de lentilles. A droite, après la mort du général de Gaulle, qui avait compris que l’islam n’était pas soluble dans la démocratie française, Georges Pompidou et ses successeurs cèdent aux pressions du patronat et acceptent d’ouvrir les vannes de l’immigration, afin de contenir les hausses salariales en période de croissance économique. Et c’est ainsi que naît une union sacrée gauche-droite sur le fait que l’immigration est un mouvement inéluctable, que les Français doivent s’adapter à la nouvelle situation, faute d’être taxés de racistes ou de nostalgiques d’une culture «dépassée». La gauche ouvrière, celle des syndicats ou du PC, s’oppose à cette politique. Il est reproché au magnifique film Le fabuleux destin d'Amélie Poulain de cultiver un passé révolu, d’une France d’avant l’immigration musulmane. Le qualificatif de franchouillard est appliqué par les élites parisiennes à toute création française «blanche» ou non musulmane. Car pour ladite élite, c’est une évidence, les seuls immigrés «intéressants» sont ceux qui professent la religion de paix et d’amour qu’est l’islam. Des rappeurs hurlent des textes parfaitement racistes, sans que cela ne provoque la moindre réaction des autorités ou de la justice. Idem du parti des Indigènes qui affiche sans complexe sa haine des «blancs». Les Portugais sont aussi nombreux en France que les Algériens ; ils n’ont jamais rien demandé, étant parfaitement adaptés à leur pays d’accueil et le respectant, sans avoir pour autant renié leur culture d’origine. Les crimes islamistes sont dédouanés : les «agressions djihadistes n’ont rien à voir avec l’islam mais sont la faute de l’Occident»!

Nos joyeux démolisseurs de la nation France, le sociologue Michel Wieviorka, sociologue et pape du multiculturalisme en tête, en arrivent à nier l’existence d’une nation française, encourageant les revendications communautaristes. Il n’est plus possible de parler de la bataille de Poitiers en 732, au cours de laquelle l’avancée sarrasine fut arrêtée. A l’école, les cours d’histoire ou de biologie donnent lieu à des oppositions d’élèves et de leurs parents, soutenus par leurs imams.

Le Gouvernement de Front populaire avait créé un Musée national des arts et traditions populaires. Pour recueillir le matériel à exposer, des spécialistes avaient quadrillé l’ensemble du territoire. En 2005, le musée est fermé, son savoir étant jugé obsolète et non conforme à la doxa immigrationiste. Un Musée national de l’histoire de l’immigration prend le relais. A Paris, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration n’accueille au mieux que 10'000 personnes par année, ce chiffre étant atteint grâce aux visites de classes. Un échec patent. En 2017, un collectif d’historiens, sous la houlette de Patrick Boucheron, publie une Histoire mondiale de la France. Entreprise de démolition de l’histoire de ce pays qui ne peut être une nation. Mais, en dépit du matraquage dont sont victimes les Français, les enquêtes d’opinion montrent qu’ils ont peur de l’islam et que cette peur n’est pas près de les quitter. La France, à vouloir accepter des comportements en totale contradiction avec ses lois et son vivre ensemble, au prétexte d’intégrer les populations musulmanes arrivées sur son sol, n’a pas réussi son pari. C’est que lesdites populations n’ont aucune envie de s’intégrer et cultivent une défiance, et dans nombre de cas de la haine à l’endroit de leur pays d’accueil. Mais elles ne refusent pas la généreuse protection sociale française ! Cela, seule une poignée de politiques l’ont compris, que ce soit à gauche ou à droite.

Quelles différences avec la Suisse ? D’abord, la prise de décision en Suisse, qu’elle soit politique ou administrative, est beaucoup plus encadrée, obéissant à des débats préalables. De plus, les droits populaires – initiatives et référendums – constituent une épée de Damoclès au-dessus de la tête des élus. Cela posé, la Suisse court le même risque que la France, les immigrés d’aujourd’hui étant majoritairement musulmans. Par le jeu du regroupement familial et du droit d’asile, la part des musulmans dans la population tend donc à augmenter. Les Suisses ont tout à gagner à lire Histoire de l’islamisation française. Car dans notre pays aussi il y a des Michel Wieviorka qui rêvent de le transformer en un territoire habité par des communautés «riches de leurs différences». Plus de Français, plus de Suisses, plus d’Européens, mais des individus cultivant leur appartenance communautaire. Tel est le credo de la tribu de sociologues dont il est le porte-parole le plus véhément et le plus invraisemblable.

C’est peu dire que ce livre incite à la réflexion sur un sujet devenu en quelques années le thème majeur dans toutes nos sociétés. A ceux que ses 674 pages pourraient effrayer je précise que chaque année traite d’un sujet et constitue un chapitre ; on peut donc renoncer à le lire de bout en bout, mais aborder un thème selon son intérêt.

Camille

Mendel, Alexandre. "Partition - Chronique de la sécession islamiste en France",  éd. du Toucan, 2018

Par Mireille

Quand la France salafiste prend ses quartiers. Ils sont de plus en plus en nombreux les quartiers musulmans qui entrent en dissidence. Alexandre Mendel en décrit les ravages.

Keshavjee, Shafique. "L'islam conquérant. Textes, histoire, stratégies", IQRI, 2019

Par Mireille

Que les imams disent ce qu’ils enseignent? Dans nos rêves! Des textes éternels produisent éternellement les mêmes maux. Le pasteur suisse Shafique Keshavjee revient sur la doxa musulmane et demande aux religieux ce qu’ils enseignent aujourd’hui. 

Tolan, John. "Mahomet l'Européen", Albin Michel, 2018

Par Mireille

Dix millions pour valoriser le rôle du Coran dans la culture européenne. Le livre saint des musulmans a beaucoup influencé l’Europe. L’Union européenne finance des recherches pour le démontrer. Avec «Mahomet l’Européen», John Tolan a ouvert la voie.

 

Treutenaere, Didier. Rohingyas, de la fable à la réalité. Soukha, 2018

Par Sophie

"Rohingyas, de la fable à la réalité"

Didier Treutenaere, éd. Soukha, octobre 2018

 

Avez-vous ressenti un malaise lors de ce que les journaux ont appelé «la crise des Rohingyas?»

Vous êtes-vous demandé si les choses se passaient vraiment comme on vous les présentait ?
Vous êtes-vous demandé si vraiment l’ONU avait constaté que les Rohingyas étaient «le peuple le plus persécuté du monde?»

Et si l’ONU l’avait fait, sur quels critères ce classement des persécutions aurait-il été établi ?

Si vous lisez le livre de Didier Treutenaere, diplômé de philosophie de la Sorbonne et spécialiste du bouddhisme Theravada (ancienne école bouddhiste, principalement présente en Asie du Sud et du Sud-Est continentale): «Rohingyas, de la fable à la réalité», Editions Soukha, vous aurez des réponses à ces questions.

Et pour commencer vous apprendrez que cette qualification des Rohingyas comme «le peuple le plus persécuté du monde» attribuée à l’ONU n’a jamais été prononcée ou écrite par un quelconque organe de l’ONU. Interrogée à ce sujet, la porte-parole de l’ONU à Yangon affirma que «à sa connaissance, aucun des documents en sa possession n’utilisait cette expression». Mais pourtant, grâce à une habile campagne de presse, cette phrase a été reprise sans aucune vérification par la plupart des journalistes et des politiciens.

Vous apprendrez aussi que le terme « Rohingyas » est un terme récent, datant des années 60, car il s’agit au départ d’émigrés provenant de la région de Chittagong au Bangladesh, le pays voisin, situé au Nord de l’Etat d’Arakan, la région la plus septentrionale de la Birmanie ou Myanmar.

Purifications ethniques et assassinats

C’est la raison pour laquelle les Birmans les appellent non pas des Rohingyas, comme s’ils étaient un peuple spécifique, mais bien des Bengalis. Ce sont les colonisateurs anglais qui ont amené ces Bengalis en Arakan, pour leur faire cultiver la terre. Pendant la deuxième guerre mondiale, en 1942 et 1943, les Anglais mirent en place en Arakan une « Volonteers force » composée exclusivement de Bengalis musulmans, sensés surveiller l’avance des Japonais, mais qui au lieu de cela se livra à des opérations de purifications ethnique, détruisant les villages arakanais, les temples bouddhistes, et assassinant les civils arakanais.

Pendant le combat pour l’indépendance de la Birmanie, les Bengalis-Rohingyas, ne se mirent pas du côté des autres peuples de Birmanie, mais réclamèrent le rattachement de l’Arakan au Bangladesh, car pour eux le combat ne se situait pas du côté de l’indépendance mais de celui de la religion. Ils militaient pour un Arakan musulman et chassaient violemment les Arakanais bouddhistes vers le sud. On trouve des documents d’officiers britanniques racontant ces exactions, et Didier Treutenaere donne tout au long du livre les références pour ceux qui auraient du mal à le croire et voudraient vérifier ses dires.

En 1946 des Bengalis envoyèrent une délégation à la Muslim League pour lui demander d’obtenir le rattachement des sous-districts frontaliers au Pakistan oriental (actuel Bangladesh). Les Anglais refusèrent cette partition de la Birmanie, ce qui déclencha une rébellion des Bengalis musulmans de l’Arakan. Les leaders musulmans appelèrent à la guerre sainte contre le nouvel État birman et organisèrent une armée de « moudjahids » (un moudjahid est un combattant du djihad). Un parti musulman le « Mujjahid party » fut créé, qui envoya ses exigences au gouvernement birman. Comme elles ne furent pas acceptées, ils reprirent l’épuration ethnique commencée pendant la deuxième guerre mondiale. Des villages furent occupés, les habitants chassés et les terres données à des paysans bengalis. Des milliers de paysans arakanais durent fuir dans les villes, les moines bouddhistes furent enlevés et relâchés contre rançon.

C’est dans les années 60, que le terme «Rohingyas» apparut pour la première fois dans les revendications des leaders musulmans qui réclamaient la création d’un État «rohingya». Les gouvernements successifs refusèrent de donner la nationalité aux immigrants bengalis et à leurs descendants, et en 1982, la loi fixa la règle de reconnaissance de la citoyenneté aux populations dont la présence datait d’avant la colonisation britannique.

L’ARSA, armée terroriste

Jusqu’à aujourd’hui les troubles causés par les armées bengalies-rohingyas n’ont jamais cessé, au Myanmar comme au Bangladesh voisin, et les citer tous serait trop long.

Par exemple, en 2012, suite à une rumeur de blasphème contre l’islam, des milliers de manifestants musulmans ont détruit 22 temples et 50 maisons bouddhistes dans les districts de Chittagong et Cox’s Bazar au Bangladesh. Des musulmans du Myanmar voisin étaient impliqués dans ces attaques. Alors qu’en Europe, on nous attendrissait avec les photos et les articles sur le «peuple le plus persécuté du monde», des communautés bouddhistes manifestèrent contre cette violence et cette épuration ethnique au Myanmar, en Inde, au Sri Lanka et en Thaïlande (le sud de la Thaïlande frontalier avec la Malaisie souffre de problèmes similaires), sans que nous n’en sachions rien.

Ces dernières années, les divers groupes de combattants bengalis-rohingyas des années 50, les «Moudjahids», ont laissé la place à un seul groupe armé: l’ARSA, soit «Arakan Rohingyas Salvation Army».

Qui est cette ARSA ? Une sympathique guérilla luttant pour les droits des musulmans vivant en Birmanie, ou un avatar du djihad mondial ?

Le fondateur de l’ARSA est né au Pakistan et a vécu en Arabie Saoudite où il a reçu une éducation religieuse. Le second chef de l’ARSA vient de Chittagong au Bangladesh. L 'ARSA peut aussi compter sur des combattants venant des villages bengalis-rohingyas ainsi que sur des combattants étrangers d’Indonésie, de Malaisie, de Thaïlande ou d’Ouzbékistan. L’entrainement est assuré par des anciens d’Afghanistan.

L 'OCI, organisation de la Coopération islamique a un comité «Jaliya pour la protection de la communauté Rohingyas». Les financements sont importants, tant pour acheter les villageois musulmans en Arakan que pour rémunérer les combattants. Les commandants de l’ARSA se nomment «émirs» comme les combattants de l’État islamique, et des religieux pakistanais, bengalis ou indiens émettent des fatwas pour légitimer les actions violentes.

Le déclenchement du récent exode

Le 25 août 2017, l’ARSA a lancé des attaques coordonnées contre une vingtaine de postes de police, une base militaire, et des villages hindous. Neuf villages ont été brûlés, et dans le village de Ye Baw Kya, plus de cent villageois ont été égorgés et décapités. Les attaquants ne parlaient aucune langue locale, mais un dialecte bengali, et reprochaient aux villageois de vénérer des idoles. Des jeunes filles furent épargnées pour être converties et mariées de force. C’est cette dernière et violente attaque qui a provoqué une intervention de l’armée birmane, suite à laquelle environs 700 000 Bengalis-Rohingyas ont fui au Bengladesh. L’ARSA a été classée comme «groupe terroriste» par le gouvernement du Myanmar, mais chez nous personne n’en a entendu parler.

La stratégie des factions islamistes est la suivante:

  1. Chasser ou tuer les habitants non musulmans pour rendre la région suffisamment ethniquement homogène et pouvoir revendiquer l’indépendance de « peuples opprimés ».

  2. Provoquer le gouvernement afin de susciter une répression militaire qui choquera la « communauté internationale » grâce à une propagande efficace envers les médias, et qui poussera la habitants musulmans jusque-là pacifiques dans les bras des groupes armés rebelles.

  3. Semer le doute quant à l’origine des attaques pour discréditer le gouvernement en lieu et place des « rebelles »

  4. Lancer des rumeurs de « génocide » ou de « nettoyage ethnique » et de « viols de masse », à chaque fois que l’armée d’un Etat intervient pour tenter de faire cesser les violences. Pour cela utiliser au besoin des photos détournées.

Au Myanmar, cette stratégie ne semble pas avoir fonctionné puisque les Bengalis-Rohingyas ont été chassés au Bangladesh et n’ont pas obtenu la partition de l’Ârakan, pour en faire un État musulman.

Mais était-ce vraiment le but ?

La grande opération médiatique entourant la catastrophe humanitaire provoquée par la riposte du gouvernement du Myanmar pourrait avoir eu pour objectif principal de faire oublier à la «communauté internationale» et à «l’opinion publique» que l’islam a beaucoup de difficultés à vivre avec d’autres communautés et n’hésite pas à faire usage de violence pour les chasser de territoires qu’ils partagent. Que les nombreux attentats qui ont endeuillé l’Europe étaient bel et bien le fait de l’islam, et non pas celui du christianisme ou du bouddhisme.

L’islam, religion enfin persécutée!

Cette gigantesque opération médiatique a permis de faire enfin passer l’islam pour une religion injustement persécutée, et le bouddhisme pour une religion violente et intolérante. Cette magistrale inversion des rôles permet également d’affirmer que «toutes les religions» seraient également violentes, et que la violence ne serait donc pas consubstantielle à l’islam. Qu’il s’agirait uniquement d’une question d’interprétation, puisque même le bouddhisme, religion de la compassion, pourrait se montrer violent.

Cette opération médiatique a également permis de mobiliser l’Oumma, la «communauté musulmane», contre les mécréants dont elle serait l’éternelle victime. On a même vu Omar Sy ou Malala prendre naïvement fait et cause pour les «Rohingyas», alors qu’aucune personnalité médiatique ne s’est jamais engagée pour défendre les bouddhistes, les hindous, ou les chrétiens d’Orient persécutés et massacrés.

Du point de vue des relations publiques de l’islam militant, on donc peut affirmer que la crise des «Rohingyas» a été une réussite totale.

Je serais d’ailleurs étonnée qu’elle ne serve pas à nouveau dans le futur: d’innocents musulmans «persécutés» par de méchants bouddhistes violents , la fable a été acceptée et répétée en boucle par tous les journalistes occidentaux, abreuvés des dépêches d’agences de relations publiques rémunérées pour modeler l’opinion selon un agenda prédéterminé. Elle a si bien fonctionné qu’elle va probablement resservir à chaque fois que l’image de l’islam sera trop détériorée.

A la fin du livre , dans sa conclusion , Treutenaere propose à notre réflexion une série de questions sur les thèmes de l’identité, de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’immigration, de la morale individuelle, de la morale collective, de la morale universelle, des droits de l’homme, de la liberté de religion, de l’islam, etc…, et laisse au lecteur le soin d’y répondre. C’est très intéressant et c’est ce genre de questions que j’aimerais voir posées lors des débats télévisés. Malheureusement on en est loin.

Sophie

 

NB : Un autre connaisseur de la région, Rick Heizman, se bat pour faire reconnaître la responsabilité du djihadisme dans ces événements. On trouve de nombreuses vidéos sur YouTube (en anglais), dont cette interview.

 

Del Valle, Alexandre. La stratégie de l'intimidation, du terrorisme jihadiste à l'islamiquement correct. L’Artilleur, 2018

Par Mireille

Site inaccessible

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/apps/search?s=Del+Valle&search-submit-box-search-73899=OK

 

 Fanjul, Serafín. Al Andalus, l’invention d’un mythe. L’Artilleur, 2017

Par Camille

Lienn introuvable

Vallette, Mireille. Le radicalisme dans les mosquées suisses. Xenia, 2017

Par Alain Jean-Mairet

Site inaccessible

Bergeaud-Blackler, Florence. Le marché halal ou l'invention d'une tradition. Seuil, 2017

Par Mireille

Site inaccessible

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2018/01/22/le-marche-halal-une-regression-en-plein-essor.html

Harouel, Jean-Louis. Les droits de l'homme contre le peuple. Desclée de Brouwer, 2016

Par Charles

Les droits de l’homme contre le peuple de Jean-Louis Harouel. Editions Desclée de Brouwer, 2016

Jusqu’au milieu du 20e siècle, en France comme ailleurs en Europe, les droits de l’homme se sont articulés dans la loi autour de l’établissement et de la défense des libertés publiques permettant aux citoyens de prévenir les abus de l’Etat.

Tout est bouleversé dans les années 1970 avec la ratification de la Convention européenne des droits de l’homme (Suisse : 1974, France : 1975). Depuis lors, l’obsession antidiscriminatoire de la CEDH vis-à-vis des immigrés extra-européens - et tout particulièrement de ceux issus du monde musulman - a détourné de leur but initial les droits de l’homme pour en faire une religion séculière d’Etat qui fonctionne dans les faits comme une machine de guerre au service de l’islamisation de l’Europe. Les islamistes, soutenus par leurs idiots utiles de l’Etat profond comme le Conseil d’Etat en France, les utilisent pour édifier une contre-société musulmane dont le but ultime - quand les mahométans seront démographiquement majoritaires grâce à l’immigration et à la natalité - est de supplanter nos systèmes politiques et juridiques par un nouvel ordre issu de la charia. Les activistes de l’islam présentent leur dogme comme une religion afin de bénéficier de la liberté de culte  - garantie par la CEDH - qui leur permet d’étendre leur influence. Or l’islam a une dimension spirituelle mineure. Il est avant tout un système totalitaire qui aspire par essence à prendre le contrôle de toutes les dimensions des sociétés où il s’implante et grandit.

Complices de cette islamisation, les Etats européens, et en premier lieu l’Etat français, bafouent le droit des populations autochtones à perdurer comme peuples héritiers de la tradition chrétienne, notamment en ce qui concerne la séparation du religieux et du politique.    

Une réforme des droits de l’homme comportant un mécanisme de défense contre l’islam dans son entreprise de conquête est urgente. Cette réforme doit nécessairement passer par un recentrage des droits de l’homme sur la notion de protection des citoyens contre un Etat déréglé prêtant main-forte aux islamistes depuis plus de quarante ans.    

Charles

 

Véliocas, Joaquim. Mosquées radicales. Ce qu’on y dit, ce qu’on y lit. DMM, 2016

Par Mireille

Site inaccessible

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2014/12/19/en-france-la-proliferation-des-mosquees-accroit-chaque-jour.html

Sattouf, Riad. L'Arabe du futur (bande dessinée). Allary, 2014-2016

Par Jeannine

Riad Sattouf, L’Arabe du futur - une jeunesse au Moyen-Orient. Editions Allary 

Tomes 1 (1978-1984), 2 (1984–1985), 3 (1985–1987), parus entre 2014 et 2016

Cette bande dessinée autobiographique décrit sans fard la Libye et la Syrie des années 1980, avec une foule de détails concrets comme seuls les enfants les remarquent. 

Bringuebalé entre la Bretagne et (surtout) le Moyen Orient, le petit Riad est promis à un grand destin aux yeux de son père syrien. Il sera l’Arabe du futur, celui qui va contribuer à la revanche du monde arabe sur l’Occident. 

Mais ses préoccupations sont celles d’un enfant de trois à dix ans. Georges Brassens est-il un dieu ? Y a-t-il des bananes à profusion au paradis ? Les juifs ont-ils un zizi coupé ? (réponse unanime chez les enfants musulmans : non, car les juifs ne peuvent pas être comme nous).

Il apprend la vie dans un monde où les sourires cachent souvent la détresse ou l’hostilité et où le mépris et l’insulte tiennent une place de choix. « Yehoudi » (« Juif »),  en est une ; c’est le premier mot d’arabe qu’il apprend puisque les autres enfants le lui lancent, intrigués par ses cheveux blonds. L’amitié désintéressée, l’humanité éclosent rarement dans ce désert affectif.

Riad observe. Le copain au milliard de cheveux, la grand-mère syrienne  (« Dès qu’elle se savait observée, elle regardait dans le vague »), les adultes qui luttent au quotidien pour une place dans la file d’attente ou pour un logement, les femmes de la famille qui mangent les restes laissés par les hommes, les élèves terrorisés par les châtiments, le chiot tué par un groupe de gamins, l’enfant fou depuis la mort de son père, la gentille cousine Leila étouffée sous un oreiller par sa propre famille, les pendus sur une place à Homs.

Il décrit des situations tantôt cocasses (comme lorsque sa mère française lit pour la radio des textes de propagande antioccidentale grotesque), tantôt choquantes. Son père, pris d’une ferveur religieuse tardive sous la pression de sa famille, le fait circoncire sans anesthésie, à neuf ans. En Syrie, il apprend à lire sous la houlette d’une institutrice sadique, tente de faire le ramadan par 45 degrés, s’aperçoit que les autres enfants lisent eux aussi le Coran sans le comprendre (mais ne l'admettraient pour rien au monde), découvre que regarder Conan le Barbare est « interdit par le sacré » parce que le film montre des personnes dénudées.

Riad voit et sent les choses, et les mots viennent à l’esprit du lecteur : crime d’honneur, superstition, antisémitisme obsessionnel, christianophobie, misogynie, racisme, corruption, mensonge, cruauté… Le propos du talentueux Riad Sattouf n’est pas spécialement politique, mais cette bande dessinée est de nature à ouvrir bien des yeux sur deux évidences : les Moyen-Orientaux sont des humains comme les autres, potentiellement fragiles et malléables. Et une société où tous se soumettent à l’islam devient - ou ne peut que rester - l’enfer sur terre.

NB : un universitaire soucieux d'entretenir le mythe de l’islam de paix et d’amour a reproché à Riad Sattouf de renforcer certains « préjugés » sur le monde arabo-musulman. Nous verrons fin août 2018, à la sortie du quatrième tome, si l’auteur a su résister à ce genre de pressions.

Jeannine

 

Ayari, Henda. J'ai choisi d'être libre. Flammarion, 2016

Par Sophie

J’ai choisi d’être libre, de Henda Ayari. Flammarion, 2016

Le livre de Henda Ayari (la première femme qui porté plainte contre Tariq Ramadan pour viol) est intéressant car il permet de comprendre comment une jeune femme d’origine maghrébine née en France peut glisser dans le salafisme. Henda Ayari avait une mère qui voyait la perdition à chaque coin de rue. Elle a essayé de la rassurer en lui montrant un certificat médical de virginité, mais cela n’a pas suffi. Elle a commencé à porter le voile à l’université, pour montrer à sa mère qu’elle était une fille sage qui pouvait étudier sans risquer de tomber dans la débauche. A travers ses amies d’étude voilées, elle est entrée progressivement et insidieusement dans le piège du salafisme. Ce que les salafistes nomment avec mépris «le petit voile» n’est qu’un premier pas vers, pour les plus influençables, le djilbab (le voile couvrant tout le corps sauf le visage) puis la burqa (voile couvrant aussi le visage). On apprend qu’il y a une sorte de compétition entre les femmes voilées à qui sera la plus «courageuse» : «petit voile», jilbab ou burqa. Celle qui opte pour la burqa étant considérée comme la plus «courageuse», car une fois ce vêtement adopté il n’y a en principe plus de retour en arrière possible. Et elle sera seule sous sa prison.

Ces femmes doivent impérativement être mariées, car elles n’ont droit à aucune autonomie. Elles n’ont pas d’argent en propre, elles font les courses avec leur mari qui possède le porte-monnaie, elles sont de totales handicapées sociales car elles ne savent rien faire de ce qui permet de se débrouiller dans la société. Leur mari peut les répudier facilement en disant trois fois «je te divorce» (sic), ce qui est facilité par le fait que souvent elles ne sont mariées que religieusement et n’ont donc aucune protection légale. Elles se retrouvent seules et désespérées, et il s’agit de trouver au plus vite un nouveau mari pour ne pas mourir de faim. Elles n’ont qu’un rôle dans la vie: faire à manger, tenir le ménage et faire des enfants. Souvent il arrive qu’elles aient plusieurs enfants de plusieurs pères différents qui les ont à chaque fois répudiées. Si elles ne trouvent pas un nouveau mari rapidement après avoir été répudiées, elles seront mises à l’écart de leur société, car une femme seule ne peut être «honorable».

Les suicides sont fréquents, mais comme d’habitude c’est la faute des autres: les familles disent qu’elles sont mortes parce que les médecins ne se sont pas bien occupés d’elles.

Le mari d’Henda Ayari l’a répudiée en la laissant seule sans argent avec trois enfants. Elle a fait une tentative de suicide pour le faire revenir. Elle a été ensuite suivie par un psychologue qui lui a dit la phrase qu’il lui fallait pour pouvoir commencer à sortir de ce qu’elle appelle a posteriori une secte: «Vous seule avez les clés de votre propre prison, et vous seule pouvez vous en libérer». Mais pour sortir de sa prison le chemin a été très long. La deuxième personne qui l’a secouée est une assistante sociale qu’elle a consultée après avoir perdu la garde de ses enfants. Celle-ci lui a fait comprendre que si elle voulait récupérer ses enfants, il faudrait qu’elle travaille, et que pour travailler il faudrait  enlever son voile. Ce qu’elle a fait pour ses enfants d’abord, puis pour elle-même. Mais elle n’était pas encore au bout de ses peines, car son héros, Tariq Ramadan, qu’elle admirait et considérait comme un modéré (puisque contrairement aux salafistes, les Frères musulmans autorisent le «petit voile» et le travail de femmes), n’a pas apprécié la photo d’elle tête nue qu’elle a posté sur sa page Facebook. Ensuite, … mais je ne vais pas tout vous raconter.

Ce livre est intéressant car il permet d’avoir une vision de l’intérieur de la prison salafiste, puis de la fausse tolérance des Frères musulmans. Toutes ces souffrances sont endurées avec une seule carotte pour motivation: accéder au paradis après la mort.

Tout ce que nous subissons en Europe à l’heure actuelle avec la montée de l’islam ne se fait que par cette même carotte: le paradis après la mort, et la même menace: l’enfer éternel pour ceux qui envisagent de s’écarter de l’islam!

Qu’il soit possible de croire à cela de nos jours et dans nos pays, cela dépasse notre entendement, et cela montre à quel point l’islam est imperméable à toute idée de liberté de pensée.

Ce livre montre également à quel point la fermeté bienveillante est une attitude qui peut être utile pour faire évoluer les plus intelligentes: Henda Ayari s’en est sortie parce qu’un psychologue et une assistante sociale ont eu le courage de lui dire les choses en face, avec fermeté et bienveillance, au lieu de penser à chaque instant à ne pas la blesser dans ses «convictions».

Sophie

 

Zanaz, Hamid. D’où vient la violence islamique? Max Chaleil, 2016

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/12/08/la-glaciation-du-coran-est-a-l-origine-de-tous-les-probleme.html

Benhabib, Djemila. Après Charlie. H&O, 2016

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/02/26/djemila-benhabib-charlie-l-islamisme-la-gauche.html

El Rhazoui, Zineb. Détruire le fascisme islamique. Ring, 2016

Par JGB

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/09/07/l-islamisme-est-un-fascisme-comme-les-autres.html

Korlov, Paul. Islam, que faire? 40 mesures pour apaiser l’avenir. Amazon, 2016

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/02/27/des-remedes-draconiens-pour-combattre-l-islam-et-ses-adeptes.html

Ouardi, Hela. Les derniers jours de Muhammad. Albin Michel, 2016

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/08/09/un-livre-decoiffant-autopsie-la-mort-de-mahomet.html

 

Sultan, Wafa. L’islam, fabrique de déséquilibrés? Riposte Laïque, 2016

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/12/05/wafa-sultan-et-la-programmation-mentale-des-musulmans.html

Ramadan, Tariq. Le génie de l’islam. Presses du Châtelet, 2016

Par Mireille

Aldeeb Abu-Sahlieh, Sami. Nulle contrainte dans la religion. Amazon, 2015

Par Mireille

Aldeeb Abu-Sahlieh, Sami. Zakat, corruption et jihad. Amazon, 2015

Par Mireille

 

Faye, Guillaume. Comprendre l’islam. Tatamis, 2015

Par Mia Vossen

Houellebecq, Michel. Soumission. Flammarion, 2015

Par Charles

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2015/03/05/lire-houellebecq-pour-entrevoir-une-france-islamisee.html

Olaf. Le grand secret de l’islam. Amazon, 2015

Par Mireille

Oukacha, Majid. Il était une foi, l’islam. Tatamis, 2015

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2015/08/08/majid-oukacha-il-etait-une-foi-l-islam.html

Sina, Ali. La psychologie de Mahomet et des musulmans. Tatamis, 2015

Par Mia Vossen

 

Stérone, Aldo. Comme je parle. Amazon, 2015

Par Mireille

Encel, Frédéric. Géopolitique du printemps arabe. PUF, 2014

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/01/23/frederic-encel-autopsie-le-printemps-arabe.html

Lauwaert, Anne. Des raisins trop verts. Mon petit éditeur, 2014

Par Mireille

Lemaire, Hubert. Musulmans, vous nous mentez. Riposte Laïque, 2014 

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2014/12/30/l-islam-hache-menu-par-ses-textes.html

Pichon, Frédéric. Syrie, pourquoi l’Occident s’est trompé. Ed. du Rocher, 2014

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2014/09/10/conflit-syrien-derives-occidentales-et-militantisme-mediatiq.html

Péan, Pierre. Kosovo, une guerre "juste" pour un État mafieux. Ed. Fayard, 2013

Par Natacha

Kosovo, une guerre "juste" pour un Etat mafieux de Pierre Péan. Editions Fayard, 2013

Un livre passionnant pour qui veut mieux comprendre notre époque au travers de ce qui s'est passé au Kosovo, et surtout de quelle manière nous avons été, et sommes encore, continuellement désinformés sur ce sujet (et sur bien d’autres).

Grâce à un véritable journalisme d’investigation on y apprend :

Comment l’OTAN a préparé l’intervention au Kosovo en nous faisant croire qu’un génocide y était en cours.

Comment la diabolisation des Serbes a été organisée par des agences de relations publiques sur mandat.

Comment la presse nous a parlé d’un "plan fer à cheval", soit la planification d’un génocide des Albanais du Kosovo par les Serbes, plan qui n’a jamais existé.

Comment Médecins du monde, sponsorisé par Bernard Kouchner, a joué un rôle actif dans la diffusion de fausses rumeurs dans lesquelles les Serbes étaient assimilés aux nazis grâce à des slogans tels que "Un camp où on purifie des ethnies, ça ne vous rappelle rien ?"

Comment seuls les crimes serbes ont été rapportés et même gonflés ou mis en scène pour justifier une intervention de l'OTAN, alors que les crimes de l’UCK (armée de libération du Kosovo, organisation albanaise du Kosovo) ont été passés sous silence.

Comment un militant albanais du Kosovo a lancé la rumeur, reprise sans aucune vérification par la presse occidentale, d’une usine dans laquelle les Serbes brûlaient les corps des Albanais comme les nazis brûlaient leurs victimes dans les fours des camps de concentration.

Et comment les enquêteur de l’OSCE qui ont enquêté et analysé les cendres de cette usine n’ont absolument rien trouvé, sans que cela soit médiatisé.

Comment seules les spoliations des Albanais étaient prises en compte mais jamais les spoliations des Serbes.

Comment le meurtre de 14 paysans serbes par l’UCK a été présenté à la télévision comme le meurtre de paysans albanais par les Serbes.

Comment à l’inverse, les témoignages de soldats de l’UCK repentis parlant de trafic d’organes prélevés sur les prisonniers serbes, n’a pas eu beaucoup d’écho et n’a rencontré que le scepticisme de notre presse.

Comment beaucoup de témoins gênants ont été éliminés par l’UCK, ce qui a permis à ses criminels d’être acquittés ou de ne pas être inquiétés.

Comment les politiciens et la presse occidentale ont soutenu l’organisation mafieuse de l’UCK sans la connaître, et ont choisi de voir les choses avec une optique manichéenne qui faisaient des Albanais du Kosovo uniquement des victimes innocentes, et des Serbes du Kosovo uniquement de cruels nazis.

Comment la révélation des crimes de l’UCK aurait mis en lumière l’aveuglement et l’impéritie de trop de leaders d’opinion qui s’étaient acheté à bon compte une réputation d’humanistes.

Comment ces leaders d’opinion ont alors préféré nier un trafic d’organes pourtant documenté, en particulier par des anciens combattants de l’UCK repentis, simplement pour ne pas avoir à reconnaître leurs erreurs passées.

Comment l'OTAN a soutenu et formé les terroristes de l'UCK et marginalisé les Albanais modérés d’Ibrahim Rugova.

Comment les Albanais du Kosovo modérés ont été tués ou intimidés par l’UCK, alors que leurs meurtres étaient attribués aux Serbes.

Comment l’OTAN et la KFOR (Force pour le Kosovo, force armée multinationale mise en œuvre par l’OTAN) ont laissé les habitants serbes du Kosovo se faire persécuter par l'UCK jusqu'à ce qu'ils quittent le Kosovo.

Comment l’exode des Serbes avait déjà commencé bien avant la guerre à cause des persécutions de l’UCK envers les Serbes.

Comment la purification ethnique de tout ce qui n'était pas Albanais (Serbes, Juifs, Tziganes, Bosniaques, Ashkalis) a eu lieu sous le regard de l’OTAN et de la KFOR, sans aucune réaction de leur part pour l’empêcher.

Comment les "humanistes" si prompts à s’enflammer pour dénoncer un génocide qui n’avait pas lieu (une guerre n’est pas un génocide) sont restés muets face à une purification ethnique qui a bien eu lieu.

Comment cette purification ethnique de tout ce qui n’était pas Albanais par l’UCK a pris une très grande ampleur surtout après l’arrivée de la KFOR, censée pacifier le pays.

Comment la KFOR a chassé les troupes serbes et a ainsi laissé la voie libre à l’UCK qui a pu instaurer un climat de terreur au Kosovo.

Comment des membres de l’UCK ont soutiré de fortes sommes d’argent à des paysans Serbes en leur promettant de leur ramener leurs proches disparus.

Comment des militaires sensés protégés des civils ont laissé les civils serbes aux mains de l’UCK.

Comment des militaires français choqués par ce à quoi ils assistaient, qui n’avait rien à voir avec ce qu’on leur avait raconté avant leur arrivée, ont reçu des ordres de laisser faire.

Comment Madeleine Albright avait décidé depuis le début d’écraser les Serbes.

Comment les dés étaient pipés avant la réunion de Rambouillet censée officiellement permettre de réconcilier Serbes et Albanais,  alors qu’elle a été organisée uniquement pour justifier une intervention de l’OTAN contre les Serbes.

Comment Jacques Chirac a essayé de temporiser alors que Jospin était le va-t-en-guerre. 

Comment l’UCK albanaise a été entrainée par la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure, service de renseignements français).

Comment l’UCK était soutenue également par la KFOR et l’OTAN.

Comment la mafia albanaise et l’UCK ont traversé la frontière albano-kosovare pour prendre la place des Albanais du Kosovo chassés par la guerre, et fabriqué de faux papiers afin de se faire passer pour des Albanais du Kosovo.

Comment Europol explique que de très nombreux réfugiés albanais du Kosovo partis pour un pays d’accueil ont été sélectionnés avec soin par la mafia.

Comment un rapport de la direction française du renseignement militaire (DRM) décrit l’UCK comme une organisation financée par la mafia albanaise et la contrebande d’héroïne.

Comment Hashim Thaci, actuel président du Kosovo, que Bernard Kouchner appelle un ami, est considéré par plusieurs services de renseignements occidentaux comme un personnage clé du crime organisé dans les Balkans.

Comment selon un rapport confidentiel de l’OTAN, un milliardaire Albanais qui a fait fortune en Suisse et est présenté comme très lié aux services secrets albanais et "l’un des plus importants chefs criminels du Kosovo", exécuteur des basse œuvres d’Hashim Thaci, a été chargé d’abord par le gouvernement albanais de "déstabiliser" le Kosovo, puis est devenu l’organisateur d’une campagne d’intimidation des Albanais du Kosovo modérés et des adversaires de l’UCK.

Comment, selon les services secrets allemands, ce milliardaire est "directement impliqué dans des activités de blanchiment d’argent, de trafic de drogue, trafic d’armes, trafic d’êtres humains, trafic de carburants, prostitution".

Comment malgré les nombreux rapports des services secrets sur les liens entre mafia et UCK, ces mêmes dirigeants de l’UCK ont pourtant été appelés à former un gouvernement du Kosovo "libéré"…

Comment malgré les nombreux témoignages d’anciens combattants de l’UCK repentis disant que les hauts responsables de l’UCK se sont livré au trafic d’organes en dépeçant des prisonniers Serbes , la "communauté internationale" et la "presse indépendante" n’est pas monté aux barricades. Et ceci même face à des témoignages comme celui d’un ancien médecin de l’UCK qui raconte avoir été amené à dépecer un jeune Serbe vivant, pour lui prélever son cœur encore palpitant.

Comment selon un rapport des services secrets allemands, la mainmise de la mafia sur le Kosovo empêche tout développement d’une économie légale.

Comment les criminels de guerre de l’UCK ont échappé aux condamnations du TPIY (tribunal pénal international pour la Yougoslavie), tout simplement parce que tous les témoins avaient été éliminés.

Comment la presse nous a désinformés en pensant lutter contre un nouveau nazisme alors qu’elle n’en avait aucune preuve, et comment à cette époque Elisabeth Lévy a été une des rares journalistes à ne pas se laisser enfumer, ce qui lui a coûté une accusation de « révisionnisme » aux côtés de Régis Debray et Noam Chomsky.

Comment des philosophes français ont foncé tête baissée dans le piège, et ont appelé à cette guerre "humanitaire".

Etc...

Un livre à lire car les méthodes utilisées sont toujours les mêmes : on nous fait croire qu'il faut faire une guerre "humanitaire" pour empêcher un "génocide" qui n'existe pas, mais que l'on met en scène (oui, il y a une guerre, mais une guerre ce n'est pas un génocide). Ensuite ceux qui émettent des doutes sont immédiatement diabolisés et plus personne n’ose s’insurger contre cette présentation des faits.

Natacha

Tribalat, Michèle. Assimilation, la fin du modèle français. Ed. du Toucan, 2013

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2015/03/09/l-endogamie-musulmane-menace-le-futur-davantage-que-la-demog.html

Sibony, Daniel. Islam, phobie, culpabilité. Odile Jacob, 2013

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2013/11/28/pour-avancer-il-faut-devoiler-le-secret-de-l-islam.html

Monnot, Christophe. La Suisse des mosquées. Labor et Fides, 2013

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2013/11/06/les-chercheurs-suisses-sont-des-experts-en-enfumage-islamiqu.html

Benhabib, Djemila. Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident. H&O, 2012

Par Mireille

Nagel, Tilman. Mahomet. Histoire d’un Arabe, invention d’un prophète. Labor et Fides, 2012

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/08/06/mahomet-un-arabe-a-l-ambition-sans-limite.html

Vallette, Mireille. Boulevard de l’islamisme. Xenia, 2012

Par Mireille

Gibson, Dan. Qur'ānic Geography. Independent Scholars Press, 2011

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/07/14/si-mahomet-a-existe-il-est-ne-a-petra-et-non-a-la-mecque.html

Raspail, Jean, Le Camp des Saints, précédé de Big Other. Robert Laffont, 4ème éd. 2011 

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2016/01/19/jean-raspail-ou-la-mort-de-l-occident-par-submersion-du-tier.html

Rose, Flemming. The tyranny of silence. Cato Institute, 2010

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2014/12/15/la-tyrannie-du-silence-par-l-editeur-des-caricatures-de-mah.html

Lagartempe, Laurent. Petit guide du Coran. Éd. de Paris, 2005

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/12/19/le-coran-ses-invectives-et-ses-imprecations.htm

 

Marchand, René. Reconquista ou la mort de l’Europe. Riposte Laïque, 2004

Par Mireille

 

Souad. Brûlée vive. Oh! Editions, 2003

Par Charles

 

Péroncel Hugoz, Jean-Pierre. Le Radeau de Mahomet. Flammarion, 1983

Par Mireille

http://islamismeensuisse.blogspirit.com/apps/search?s=Le+Radeau&search-submit-box-search-73899=OK

 

Inconnu. Le Coran

Par Mireille

toute information que vous souhaitez partager avec les utilisateurs. Cliquez sur "Modifier le texte" pour modifier le texte. Vous pouvez également ajuster la taille et la couleur du paragraphe afin qu'il corresponde au thème de votre site Web.

Lu pour vous

Les ouvrages sont présentés par ordre chronologique (les plus récents d'abord). Pour rechercher un nom sur la page, presser simultanément les touches ctrl et F. Un champ de recherche apparaitra en haut à droite de votre écran. 

 

Bovey, Etienne. Pourquoi l'Europe s'ouvre-t-elle à l'islam? Un regard citoyen et chrétien, EHB, 2021 

par Camille

Etienne Bovey. Pourquoi l'Europe s'ouvre-t-elle à l'islam? Un regard citoyen et chrétien. Editions EHB, 2021

Etienne Bovey, ophtalmologue de profession, a été amené à s’intéresser à l’islam du fait de son engagement chrétien, engagement né au temps de sa jeunesse. Auteur de plusieurs ouvrages sur le christianisme, il publie en 2021 l’essai que voici, qui traite en 158 pages de la subversion progressive de l’Europe par l’islam.

Pour ce faire, l’auteur convoque deux personnages fictifs, Rachid et Jean, qui sont à la fois les porte-paroles des spécialistes qu’il a rencontrés, mais aussi de certains des auteurs figurant dans la bibliographie.

L’auteur analyse les politiques de soutien religieux et culturel aux communautés musulmanes établies dans les pays européens, Turquie et Arabie saoudite en tête, ce qu’il appelle la Stratégie de l’action islamique culturelle. Il s’agit de créer progressivement une société parallèle en incitant les immigrés à exiger des autorités locales des adaptations aux normes européennes fondées sur la charia. A terme, remplacer la civilisation européenne par le mode de vie et les normes de l’islam.

Etienne Bovey s’interroge sur la laïcité, bête noire des islamistes, qui s’efforcent de relativiser à leur profit toute norme neutre sous l’angle confessionnel. Il montre comment, au nom d’un relativisme culturel venu d’Outre-Atlantique, les défenseurs du multiculturalisme et des droits de l’homme en viennent à défendre des concepts qui s’opposent frontalement au vivre-ensemble européen fondé sur la laïcité. Enfin, l’auteur traite des moyens de pression économique dont disposent certains pays musulmans, notamment les Etats producteurs de pétrole, ce qui oblige les Gouvernements européens à "composer avec" certaines normes juridiques en vigueur dans ces pays.

L’auteur, il le dit dans son titre, souhaite porter un regard citoyen et chrétien sur l’ouverture des Européens à l’islam. C’est ainsi qu’il consacre deux chapitres qui traitent de l’accueil de l’étranger, plus généralement de l’autre, suivant l’enseignement chrétien d’une part et en terre d’islam d’autre part. Ses conclusions sont fort intéressantes, même pour qui n’est pas croyant.  

En conclusion, Etienne Bovey traite de questions qui ont certes déjà été analysées par d’autres auteurs. Cependant, son livre gagne à être lu en raison de ses qualités didactiques et pédagogiques. Nous y trouvons l’essentiel de ce que tout un chacun – responsable politique et citoyen moyen – devrait connaître sur ce qu’est l’islam et sur la frontière pour le moins floue entre islam et islamisme, car tous deux se réfèrent aux mêmes textes. Constat illustré par l’affaire de l’imam de la mosquée An Nur à Winterthour qui, en 2016, a affirmé dans un prêche que les fidèles ne venant pas à la mosquée devaient être tués s’ils persistaient dans leur erreur. Pour sa défense, cet imam a invoqué le fait qu’il n’avait fait que citer des textes religieux. Et n’avait donc pas incité lui-même au meurtre. Cela vous choque ? C’est pourtant rigoureusement exact.

Camille

 

Bibi, Asia. Enfin libre ! Harper Collins Poche, 2020 

et Blasphème. Oh ! Editions, 2011

Ecrits avec Anne-Isabelle Tollet

Par Jeannine

Février 2023 - Tout le monde connaît dans les grandes lignes l’histoire d’Asia Bibi, cette ouvrière agricole pakistanaise chrétienne condamnée à mort en 2010 pour soi-disant blasphème – mais surtout pour avoir bu dans un verre réservé aux musulmanes – et acquittée à l’issue d’une bataille judiciaire de presque 10 ans. Entre 2009 et 2018, Asia Bibi est condamnée par un tribunal local, puis de nouveau par la Haute cour de Lahore, et enfin acquittée par la Cour suprême du Pakistan. Elle passe toutes ces années en prison.

Dans ces livres, écrits avec une journaliste française, elle raconte de l’intérieur cette longue épreuve. On découvre les détails de l’incident qui a tout déclenché, la vie d’Asia dans ses cellules successives, mais aussi les rebondissements juridiques et les implications nationales et internationales de cette affaire, dont elle-même n’a souvent eu connaissance qu’après coup.

« La chrétienne a rempli notre gobelet plusieurs fois, elle a posé dessus ses lèvre impures. Par sa faute, l’eau est haram et on ne peut plus boire ».

Le sauvetage d’Asia Bibi des griffes des islamistes se lit comme un roman (parfois un peu décousu car alternant considérations personnelles et récits avec de nombreux retours en arrière). Qu’elle ait réchappé des conditions atroces où elle était enfermée est déjà un vrai miracle. Elle a résisté aux geôliers psychopathes, au froid, à la maladie, à la malnutrition, au désespoir. Sa foi chrétienne lui a indéniablement donné une force incroyable pour tenir, ainsi que de rarissimes rencontres bienveillantes, tandis qu’au-dehors, des personnalités elles aussi hors du commun s’activaient en sa faveur. La courageuse journaliste Anne-Isabelle Tollet, alors correspondante permanente au Pakistan pour France 24, alertait inlassablement l’opinion publique et les instances internationales, mobilisait les relais, veillait sur Asia depuis le Pakistan d’abord, puis depuis la France après avoir - évidemment - été menacée de mort. Des avocats, juges, politiciens œuvraient à son acquittement ou tentaient d’amoindrir la portée de la loi anti-blasphème. Certains l’ont payé de leur vie : Salman Taseer en 2011, gouverneur du Penjab qui avait pris fait et cause pour elle et lui avait rendu visite en prison ; Shahbaz Bhatti, ministre chrétien des minorités religieuses qui réclamait un amendement de la loi… Peu après l’assassinat de Taseer par son propre garde du corps, son fils, pourtant musulman pieux, a été enlevé et torturé durant cinq ans avant de réussir à s’échapper, et le reste de la famille a fui le pays.

Les projecteurs du monde entier braqués sur cette paysanne devenue symbole ont sans doute contribué à la sauver, mais ils ont simultanément raidi la position des islamistes. Car comme partout sur la planète, l’islam rend susceptible et tout ce qui s’apparente à une critique – surtout de la part du monde occidental – déclenche la fureur, comme après l’intervention du pape en faveur d’Asia.

« Quand on est chrétien au Pakistan, il faut bien sûr un peu baisser les yeux. »

« Même si le gouvernement nous donne les mêmes droits que tout le monde, la société ne nous accepte pas toujours », écrivait Asia en 2011. Au-delà des euphémismes, ses récits donnent un bon aperçu de la vie quotidienne dans un pays musulman.

Ce qui frappe dès les premières pages de « Enfin libre ! », c’est la dureté du traitement réservé aux chrétiens dans ce pays qui en compte moins de 2%. C’est plus que de la discrimination, c’est de la persécution, des coups, des insultes, des humiliations, du harcèlement administratif assumé, des conversions forcées, des enlèvements, des meurtres et viols impunis. Les manuels scolaires regorgent de haine à leur encontre. Un écolier chrétien de l’entourage d’Asia Bibi a été tabassé à mort par des camarades. On est bien au-delà des « inégalités » dénoncées en Occident. Au Pakistan, les chrétiens ont un passeport noir, et non vert comme le reste de la population. Dans les villes ils vivent dans des ghettos, sont appelés choori, littéralement « ceux qui nettoient les toilettes ». Leurs quartiers ou villages sont parfois attaqués au moindre prétexte. Ils sont moins payés que les musulmans, paient plus cher certaines denrées, et leurs enfants vont rarement à l’école. Dans le village du Penjab où vivait l’auteure, la sage-femme refuse de mettre au monde des bébés chrétiens. En prison, où ils sont des centaines à croupir pour des vétilles, ils vivent l’enfer, et souvent disparaissent, roués de coups ou empoisonnés avant même leur procès. Asia elle-même, à partir du moment où la médiatisation internationale la protégeait d’un assassinat trop évident, a dû être strictement isolée et cuisiner la nourriture apportée par son mari. Elle devait entre autres se méfier de son cruel gardien alléché par la récompense promise par un mollah à quiconque la tuerait.  

« Dans mon pays, tout le monde s’épie et tout le monde se craint. »

Les prisons sont pleines de gens, musulmans aussi parfois, jetés là pour blasphème à la suite d’une dispute avec quelqu’un d’influent, ou en raison de jalousies. Car la loi anti-blasphème sert surtout à régler ses comptes. « Chrétiens comme musulmans, on vit tous avec la peur au ventre qu’une personne mal intentionnée nous accuse à tort », confie l’auteure. On peut ajouter les hindous et les ahmadis, cette minorité musulmane considérée comme trop occidentalisée. Mais les chrétiens, souffre-douleurs de toute la société, sont des cibles permanentes.

Ainsi, l’accusation de blasphème cristallise la haine contre tout ce qui n’est pas (ou pas assez) musulman. Une haine et une intolérance que les minorités ressentent en particulier au moment du ramadan, où elles doivent manger en cachette « pour ne pas énerver les musulmans, qui sont déjà de très mauvaise humeur pendant cette période ». Le mollah du village aurait fait épargner Asia Bibi si elle s’était convertie à l’islam, ce qui l’aurait obligée à divorcer de son mari chrétien.

Une fois accusé de blasphème, on ne peut pas rester au Pakistan, tant ce pays regorge de fous d’Allah prêts à le venger. « Quand [les « blasphémateurs »] sont innocentés, ce qui est très rares, ils sont systématiquement abattus à la sortie du pénitencier ». Asia et sa famille sont partis vivre au Canada.

La loi sur le blasphème a été ajoutée au Code pénal pakistanais en 1986, dans le cadre d’une politique de réislamisation de la société. L’accusé d’un blasphème envers le Coran encourt la prison à vie. Celui d’un blasphème envers Mahomet, péché et délit suprême, mérite la mort.

La bonne nouvelle, c’est que l’horrible mésaventure d’Asia Bibi et son écho international ont contribué à faire évoluer la loi pakistanaise (désormais, toute fausse accusation de blasphème est – théoriquement du moins – durement sanctionnée). Mais pas forcément les mœurs. Les islamistes restent craints par la classe politique dans ce pays coutumier des mouvements de foules fanatisées. Les juges qui ont acquitté Asia avaient pris soin de s’appuyer sur des règles islamiques. Ils ont pourtant dû eux aussi s’exiler pour leur propre sécurité. Après son acquittement définitif, elle a attendu encore sept longs mois avant d’être autorisée à quitter le pays par un gouvernement soucieux de ne pas déclencher de nouvelles émeutes.

Aujourd’hui, la loi anti-blasphème continue de sévir : en 2019, en son nom, le professeur de littérature Junaid Hafeez, arrêté 6 ans plus tôt, a été condamné à mort. Et son avocat, menacé de mort durant une audience par les avocats de la partie civile (!), assassiné.

Asia a pardonné à ses persécuteurs. Aujourd’hui elle est libre, elle a survécu au châtiment réservé à ceux qui ne se soumettent pas à l’islam, mais à quel prix ? Assassinats d’innocents, familles détruites et contraintes à l’exil, vengeances sur des chrétiens… Elle-même a perdu dix années de vie et sans doute la santé. Elle et sa famille ont subi les traumatismes puis le déracinement. Objets de haine pour les musulmans radicaux du monde entier, elles ne seront jamais totalement en sécurité dans l’Occident d’aujourd’hui, qui accueille si généreusement leurs redoutables ennemis.

Jeannine

Lire aussi : Anne-Isabelle Tollet : La mort n’est pas une solution, Ed. du Rocher, 2015.

Voir aussi la page "Pakistan" de l'index mondial de persécution des chrétiens 2023 de l'association Portes ouvertes 

 

Koç, Claire. Le prénom de la honte. Albin Michel, 2020

par Camille

Fille d’immigrés anatoliens arrivés à Strasbourg, Cigdem, petite fille studieuse en vient à aimer la France sous tous ses aspects. Devenue adulte, elle décide de se naturaliser et choisit, comme la loi lui en offre la possibilité, un prénom français ; ce sera Claire. Voilà qui suscite l’incompréhension de son entourage et suffit à la mettre au ban de sa famille et de ses amis d’alors. Le prix à payer de son intégration à la société française.

Claire Koç a échappé à l’emprise familiale et à la tradition anatolienne. Elle doit pourtant affronter les préjugés et la hargne, voire le mépris des bien-pensants qui fleurissent dans les associations d’aide aux immigrés et dans les médias pour qui un immigré reste toujours un immigré victime du racisme des Français. On ne peut pas, on ne doit pas aimer la France, mais lui manifester son mépris. Aujourd’hui, Claire Koç est journaliste ; son témoignage, bouleversant, décrit sur la base de ce qu’elle a vécu, une France rongée par le communautarisme. Pour elle, le multiculturalisme importé des Etats-Unis que prônent les élites bobos est une impasse car aucun pays ne peut vivre sur des « communautés » arc-boutées sur leurs traditions et qui s’ignorent mutuellement.

Si la situation en Suisse ne semble, pour le moment, pas comparable, elle présente cependant des similitudes qui peuvent inquiéter comme la radicalisation de la majorité des mosquées du pays mais aussi un discours qui voit en tout immigré une victime du racisme.

Camille

Chesnot, Christian et Malbrunot, Georges. Qatar papers. Michel Lafon, 2019

Par Mireille
«Qatar Papers» décortique l’offensive méthodique des Frères musulmans

Christian Chesnot et Georges Malbrunot démontent la stratégie des Frères musulmans. Les ambitions de ces islamistes s’affirment sous l’aile bienveillante des édiles.

Lire l'article

Collectif. "Histoire de l’Islamisation française:1979-2019", L'Artilleur, 2019

Par Camille 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ancre 1 Bovey
Ancre 2 Livre Bovey
Ancre 3 Asia Bibi
Ancre 4 Koç
Ancre 5

2023 ASVI tous droits réservés

bottom of page